Publications

  • DES CADRES SINGULIERS
    PHOTOGRAPHIES  : HORTENSE SOICHET
    TEXTES : DANIELE MEAUX ET HORTENSE SOICHET

    L'ouvrage « Des cadres singuliers » est le fruit d’une résidence avec l’artothèque du Lot menée entre avril et novembre 2022. A cette occasion, j’ai rencontré les habitant.es de l’EHPAD et de la Maison d’Accueil Spécialisée de Castelnau-Montratier, du Foyer de vie du Mas de La Tour (annexe de Lalbenque) et des personnes accompagnées par l’entreprise publique locale Lot Aide à Domicile. Je me suis intéressée au cadre de vie de personnes vivant en institution ou bien dont le domicile a été récemment adapté à la perte d’autonomie et à l’intervention quotidienne de professionnel·les du soin à domicile. Les contraintes liées à la prise en charge médicale et/ou sociale bousculent le rapport entretenu aux lieux de vie et invitent à questionner ce qu’il reste des espaces intimes au sein de telles institutions.
    L'ouvrage rassemble un texte introductif de Danièle Méaux, le journal de bord rédigé durant les 9 semaines de résidence et la sélection des 24 photographies acquises par l'arthotèque du Lot.

    Ouvrage édité à 500 exemplaires par le département du LOT
    ISBN 978-2-919055-15-9 
  • HIER, ON EST SORTIES FAIRE DES PHOTOS
    PHOTOGRAPHIES : ABAVI ABALO, ANAIS EMERY, EMILIENNE FOWLER, FATOUMATA KONE, WENDY LOUBATIERE, KHADIDIATOU NIANG, HORTENSE SOICHET, RAHMONA SOUDANI et AMINATA TRAORE
    TEXTES : MICHEL POIVERT ET HORTENSE SOICHET

    Après sa participation à deux ouvrages collectifs ainsi que la publication de quatre livres de photographies, Hortense Soichet propose ici un livre qui traduit en images une création collective haute en couleurs. Elle a séjourné pendant deux ans en résidence à Ivry-sur-Seine, dans une maison de quartier du secteur Ivry-Port fréquentée à 90 % par des femmes, essentiellement des mères de famille ou des femmes vivant seules. Elles ont été nombreuses à exprimer leur souhait de photographier à l’extérieur (d’où le titre). Il n’y a pas au départ de « grand sujet », de « grandes causes » à défendre, mais plutôt l’envie de s’inscrire dans le quotidien d’un lieu de vie, et de rendre possible une rencontre qui fait naître un autre imaginaire des lieux au sein duquel chacune trouve sa place.
    Dans son texte d’ouverture à ce livre, l’historien et théoricien de la photographie Michel Poivert interroge la réalité contemporaine du médium sous le titre : « Pour une autre image de la photographie ». Il souligne l’évolution de son statut au tournant de l’an 2000 et invite à distinguer photographie et image pour comprendre ce qui se joue de nos jours. Depuis plus d’une génération la révolution numérique a « libéré la photographie de sa valeur d’usage – produire des images – pour désormais fonder ses valeurs sur tout un ensemble d’activités, de réflexions, de mode de production et de création – en un mot d’expérimentations ».
  • ON N'EST PAS DES ROBOTS
    OUVRIERES ET OUVRIERS DE LA LOGISTIQUE
    SOUS LA DIRECTION DE (ET PHOTOGRAPHIES DE) : CECILE CUNY
    ENQUETE ET PHOTOGRAPHIES : NATHALIE MOHADJER ET HORTENSE SOICHET
    ENTRETIENS ET TEXTES : CLEMENT BARBIER, DAVID GABORIEAU, NICOLAS RAIMBAULT, GWENDAL SIMON

    Que sait-on des mondes ouvriers de la logistique ? Que sait-on des gestes multiples qui font passer chaque jour des marchandises de main en main, de machine en machine ? Dans les territoires du périurbain des grandes agglomérations européennes s’active une population d’ouvrières et d’ouvriers exerçant divers métiers liés aux activités de tri, de stockage, de magasinage, de préparation de commandes, de manutention et d’acheminement. Opérations complexes, à peine visibles, où il n’entre pas moins de force que de savoir-faire, dont on mesure l’importance lorsque le moindre dysfonctionnement enraye le mécanisme des flux quotidiens et lorsque les rouages de la chaîne de production se bloquent.
    Les terrains de recherche en France et en Allemagne, à Marne-la-Vallée, Orléans, Dietzenbach (près de Francfort-sur-le-Main) et Kassel, ont été explorés par une équipe composée de sociologues et de photographes. Cette enquête originale a nourri deux régimes d’écriture : celui, scientifique, de l’analyse d’un milieu technique, économique et social et celui, esthétique et sensible, de la création sous la forme d’observatoires et d’itinéraires photographiques.
    Ce livre, retraçant des rencontres et des parcours, accorde une part importante et une grande attention à la parole et aux lieux de vie des ouvrières et des ouvriers qui affirment volontiers : « on n’est pas des robots ! » Rendre visible une partie de l’univers social de ces travailleuses et travailleurs, tel est le but de cet ­ouvrage.
  • ESPEREM ! IMAGES D'UN MONDE EN SOI
    PHOTOGRAPHIES D'HORTENSE SOICHET  & LES FEMMES GITANES DE LA CITE DE L'ESPERANCE
    TEXTES CHRISTIAN GATTINONI, JEAN-PIERRE PINIES ET ERIC SINATORA


    Ce livre de photographie invite le lecteur à pénétrer dans l’intimité du quartier gitan de l’Espérance, situé à Berriac, dans l’agglomération de Carcassonne (Aude). Depuis vingt ans, une quinzaine de femmes de cette communauté participent à des ateliers photographiques organisés par Éric Sinatora, directeur du GRAP h-CMI, association d’éducation populaire à l’image, dans l’Aude. De novembre 2013 à avril 2015, la photographe Hortense Soichet est invitée en résidence. Le livre réunit les images co-produites et sélectionnées avec les femmes gitanes. Davantage qu’une résidence au sens classique, Hortense Soichet et éric Sinatora, qui s’en explique dans le livre, ont conçu ce projet comme un terrain d’expérimentation de la photographie sociale. Le livre conserve ainsi la mémoire d’un quartier particulier voué à la démolition. Il fait le lien entre plusieurs générations et témoigne des modes de vie et d’habiter gitans, et de l’évolution du statut des femmes en particulier, et dénonce les clichés. Les femmes ont, par une mise en miroir de leur propre communauté, créé un discours visuel, qui relève à la fois de l’anthropologie de la vie quotidienne et de l’esthétique. La cité de l’Espérance a été construite en 1969 suite à l’incendie du bidonville de La Cavayère à Carcassonne où vivait une communauté de gitans. Située à proximité d’une centrale électrique, d’une route départementale et d’une voie ferrée, la cité de transit avait vocation à accueillir les familles avant leur relogement dans différents quartiers de Carcassonne.
    Aujourd’hui, le quartier est toujours en place et compte environ 350 habitants, exclusivement des gitans sédentarisés, répartis entre logements sociaux construits à la fin des années 1960 et constructions plus récentes ainsi que les caravanes et mobil home occupés par les enfants et petits-enfants. Le texte de Christian Gattinoni, photographe et critique d’art, interroge le rapport photographie/sciences humaines et celui de l’ethnologue Jean- Pierre Piniès renseigne la culture gitane et sa place dans une région du sud de la France. Plusieurs entretiens avec les habitants complètent la série photographique.
  • LE GUIDE JAUNE DE ROFINGET

    MOULOUD AKKOUCHE ET HORTENSE SOICHET

    À l’invitation de Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre national des Arts de la Rue, dans le cadre d’un projet mené en partenariat avec la Communauté de communes du Haut Comminges autour du « paysage », la photographe Hortense Soichet et l’écrivain Mouloud Akkouche sillonnèrent les Frontignes de novembre 2012 à mai 2014.
    Au fur et à mesure de leur immersion dans ce territoire de 32 km2, il leur apparût comme un véritable pays, auquel ses 837 habitants étaient attachés et dont ils se revendiquaient. Bien plus que « du Comminges », « de la Haute-Garonne » ou « de Midi-Pyrénées », ils se disaient « des Frontignes » ! Hortense et Mouloud avaient donc affaire à un pays, aux frontières fluctuantes et aux histoires (é)mouvantes.
    À la collection de récits récoltés au fil des rencontres avec des habitants, des écoliers, des commerçants, des élus…, ils ont alors décidé d’ajouter une véritable fiction, nouveau terreau fertile pour le développement de racines imaginaires communes.
    Planant au-dessus du territoire bien réel des Frontignes, Rofinget lui emprunte quelques vérités pour mieux les détourner. Aussi, toute ressemblance avec des personnes ou des faits ayant existé n'est pas que le fruit du hasard !
    Un vrai guide touristique (ainsi que cette version on-line) de ce faux pays vous invite à votre tour à parcourir ce territoire, à votre rythme, quand et avec qui vous voulez, en suivant des parcours qui vous mèneront de village à histoires en histoires de village…
    Bon voyage (à deux pas de) chez vous ; les pieds dans les Frontignes, la tête à Rofinget !

    Marion Vian et Philippe Saunier Borrell, co-directeurs de Pronomade(s) en Haute-Garonne.
  • ENSEMBLES
    PHOTOGRAPHIES HORTENSE SOICHET
    TEXTES DE JEAN-MICHEL LÉGER ET MICHEL POIVERT

    Avec Ensembles, Hortense Soichet poursuit son « inventaire » des manières d’habiter au xxiᵉ siècle entrepris dès Intérieurs. Logements à la Goutte-d’Or paru en 2011. Dans ce nouveau livre, il s’agit exclusivement de logements sociaux visités dans des quartiers de quatre villes françaises : Montreuil, Colomiers, Beauvais, Carcassonne. Configurations urbaines variées où les trajectoires résidentielles des habitants sont cristallisés en petits récits de vie. Les photographies s’inscrivent dans une démarche artistique fondée sur une esthétique documentaire. Les images produites, telles des « relevés » détaillés des logements, proposent un espace partagé qui permet au lecteur une visite privée du chez-soi de chacun. Le style de Hortense Soichet est ainsi largement hérité des photographes comme Atget, Walker Evans ou François Hers dont l’intention est de créer des documents témoins de leur temps. La série photographique est encadrée par les textes de Michel Poivert, historien de la photographie et Jean-Michel Léger, sociologue de l’habitat.  

    Editions créaphis COLLECTION FOTO
    Prix : 20,00  €
    Date de parution : 27 mars 2014
    165 x 225 mm / 160 pages
  • PHOTOGRAPHIE & MOBILITÉ
    PRATIQUES ARTISTIQUES EN DEPLACEMENT

    Aujourd’hui, avec la mise en mobilité de la société, des photographes s’interrogent sur le fait de faire œuvre en déplacement. Le medium photographique est un moyen de porter leur regard sur les pratiques mobiles qui dictent le quotidien. Alliant mobilité du corps ou modes de transport et images, ils questionnent la perception visuelle et les sensations qui émanent d’une expérience déambulatoire.    
    Comment la photographie, medium de la fixité, est-elle en mesure de rendre compte d’un processus mobile ? En quoi ces pratiques artistiques sont-elles révélatrices d’une époque qui semble régie par la mobilité ? Cet ouvrage propose une réflexion grâce aux travaux photographiques et artistiques contemporains qui invitent à découvrir ce que pourrait être une esthétique de la photographie du déplacement.


    EDITIONS L’HARMATTAN
    COLLECTION EIDOS
    PRIX 20 €
    DATE DE PARUTION : JUILLET 2013
    ISBN : 978-2-343-00025-1
    198 PAGES
  • AUX FENASSIERS
    PHOTOGRAPHIES HORTENSE SOICHET
    GRAPHISME DE THOMAS PETITJEAN ET RECIT D’ANTOINE CHOPLIN

    "Aux Fenassiers" porte le nom d'un lieu dit, celui sur lequel s'est construit une cité à Colomiers en Haute-Garonne. "Aux Fenassiers" se distingue aussi par une durée : le temps d'un séjour sous forme de résidence d'artiste d'octobre 2011 à avril 2012. Les photographies et les récits des résidants racontent l'histoire de ce quartier créé dans les années 1960 et appelé à être réhabilité. Les images des espaces domestiques issus de ce travail ne laissent voir aucune présence humaine. Elles dialoguent avec les paroles des habitants et invitent à imaginer qui occupe ces lieux. Les photographies des extérieurs, prises depuis chez les habitants, donnent à voir le quartier depuis l'intérieur. Ce n'est pas véritablement un livre comme les autres : conçu par le graphiste Thomas Petitjean, c'est un ouvrage d'artiste conjuguant graphisme, photographie, littérature et anthropologie urbaine : l'ouvrage laisse une large place aux images et aux témoignages des habitants et l'édition se démembre pour qu'habitants et publics puissent la lire ou l'afficher.
    Il est accompagné d'une nouvelle inédite d'Antoine Choplin : le garçon qui marche.

    EDITIONS CREAPHIS
    HORS COLLECTION
    Prix : 13,00  €
    Date de parution : 1 octobre 2012
    ISBN : 978-2-35428-068-0
    230 X 290 mm / 58 pages
  • POÉSIE D'ATELIER

    ELODIE MARVILLE, PHOTOGRAPHIES HORTENSE SOICHET

    «Poésie d’Atelier» est un hommage à des artistes d'exception. Elles sont dix femmes, dix créatrices, costumières, bijoutières, céramistes, modistes... Elles habitent à Toulouse ou dans des villages de la région Midi-Pyrénées. Elles ont chacune un atelier, un lieu insolite, secret dans lequel s'expriment leurs rêves et leurs passions.
    Ce livre fait de photos et de témoignages vous propose un voyage au coeur de leur univers et ainsi découvrir pudiquement l'intimité de la création. Derrière ce livre se cachent plusieurs ambitions: celle de la poésie et de l'originalité et celle plus engagée de mettre en avant le courage de ces femmes.
    Difficile aujourd’hui de créer de ses mains, de proposer des pièces uniques et originales face à une production industrielle dominante et uniforme et à un contexte économique difficile. Elles comme moi faisons le pari que l'on peut redonner de la valeur aux créations réalisées à la main et inciter à une consommation réfléchie et plus intime.

    Elodie Marville (Sacadidie)

    Auto-édition
    Date de parution : septembre 2011
    Prix : 15 €
    72 pages

  • INTERIEURS. LOGEMENTS A LA GOUTTE D'OR

    PHOTOGRAPHIES HORTENSE SOICHET
    TEXTES DE PAUL ARDENNE ET YANKEL FIJALKOW

    Le livre regroupe des paroles des habitants de la Zone Urbaine Sensible de la Goutte d’Or à Paris et des photographies de leur « chez soi », – intérieur et objets –, prises de manière systématique, avec un même point de vue et un même angle. Les habitants eux-mêmes sont absents des images mais ces portraits d’appartements révèlent des manières d’habiter spécifiques dans un territoire urbain en mutation. De courts extraits d’entretiens illustrent les images. Ces habitats ont été choisis pour leur variété et leur représentativité mais aussi pour leur plasticité. L’enjeu de ce travail est de contribuer à une meilleure connaissance de milieux sociaux changeants par une approche anthropologique et artistique. Le livre, ouvert avec un texte inédit de l’écrivain et critique d’art Paul Ardenne, réunit 40 logements présentés chacun avec 7 photos. Un texte inédit du sociologue Yankel Fijalkow est situé en fin d’ouvrage.

    EDITIONS CREAPHIS
    COLLECTION : FOTO
    Prix : 25,00  €
    Date de parution : 20 septembre 2011
    ISBN : 2-354 280-54-3
    210x 245 mm / 180 pages